Petite remise en contexte avant de commencer : le texte qui suit a été écrit en 2011 peu de temps après la sortie du jeu sur NintenDomaine.com et PressStartButton.fr. Malheureusement, la mise à jour du premier et la fermeture du second ont fait que les deux tests avaient été effacés.

Fort heureusement, il s'avère que j'avais gardé le doc Word du test de NintenDomaine sur mon ancien PC (et j'ai pas celui de PSB parce que je l'avais écrit directement sur le forum... Quel con) ! Je vous file le texte tel quel, avec toutes les pitites fautes et mon jargon de l'époque et en le relisant, je me rends compte que j'ai pas mal évolué ! Braife, enjouaillez :

Solatorobo... Un nom étrange pour un jeu qui l'est tout autant. En effet, il est très difficile d'écrire un truc de totalement partial sur ce jeu, car il s'agit d'un de ces titres qui divise : soit on aime, soit on déteste. Il a ses qualités, et il a ses défauts, et selon notre expérience de jeu, l'un ou l'autre sera grossi au point de totalement obscurcir notre jugement.

De mon côté, c'est le positif qui l'a emporté. Voici mon histoire (insert Law and Order sound effect) :

Nom d'un Chien !

Comme vous le savez probablement, avant sa sortie, il s'est avéré que ce titre était celui dont j'ai probablement le plus parlé sur le site ! La raison était toute simple : j'avais la sensation étrange qu'il s'agissait d'un excellent titre qui serait occulté de tous... Et ça a été le cas, lorsque l'on fait l'état des lieux 1 mois et demi après la sortie du titre : il s'est relativement bien vendu, mais Nintendo (qui publie le titre ici) a décidé de sortir le titre à un nombre assez limité d'exemplaire, et ce afin d'éviter un bide potentiel, ce qu'ils devraient faire plus souvent (et tous les autres développeurs aussi). Un réassort a été fait à cause des ventes assez positives, mais ça s'arrêtera probablement là.

Le côté positif avec mon spam d'infos sur le titre, c'est que ceux qui l'ont découvert ont été très satisfaits du titre (au moins 80% des gens l'ayant testé) et m'ont même remerciés (à ma grande surprise aussi !). Le côté négatif, c'est que j'ai un peu trop forcé la main, en écoeurant quelques uns au passage...

Bon, c'est pas tout ça, mais il faudrait un peu plus parler du titre non ? Nope, il me reste encore l'historique du titre à faire, car il a une histoire assez intéressante, et qui en surprendra très probablement quelques uns parmi vous, car le titre a mis 10 ans à venir au monde !

C'est l'histoire d'un mec...

Oui, vous avez bien lu : ça fait 10 ans que le jeu est censé sortir (d'ailleurs, ça se ressent un peu dans le jeu, vous verrez pourquoi plus tard) ! En 1996 naquit Cyberconnect, un petit studio qui voulait faire de grands jeux (qui ne veut pas de toutes façons ?). En 1998 débarque au Japon leur premier jeu : Tail Concerto, un jeu de plate forme où l'on incarne un homme-chien policier qui doit sauver le monde d'un gars qui s'est mis en tête de réveiller un dieu destructeur en acier... Le jeu est très sympathique, et malgré un gameplay parfois approximatif à cause d'une caméra comme on savait (pas) bien les faire sur Playstation, est assez bien accueilli du public (mais les ventes ne suivent pas forcément). Le jeu a un univers assez Miyazaki-esque : des îles flottantes (Château dans le ciel), un géant de fer à réssuciter qui détruit tout (Nausicaa) et des hommes-chiens (Sherlock Holmes) pour citer les plus évidents.

En 2000, Cyberconnect décide de faire une suite à ce jeu, avec d'après les pitch présentés (ou ce qu'il en reste), un jeu un peu plus sérieux que le premier (pas trop dur à faire, le premier étant naïf à l'extrême). Cette proposition est refusée catégoriquement par Namco, qui sait que ça ne se vendra pas. Tant pis, il commencent la série des .Hack et deviennent Cyberconnect 2. En 2003, forts de leur popularité grandissante, ils se disent "bon, c'est bon, on a enfin gagné en popularité et on fait rentrer de l'argent, on peut faire notre Tail Concerto 2 pour le fun ?" Nope ! Namco refuse encore. Et rebelotte en 2004, nouveau refus, et obligation de faire des jeux Naruto tiens, ça leur fera les pattes !

Pas grave, Hiroshi Matsuyama, le patron de CC2 adore la série, au point que chaque jeu Naruto fait par le studio fait partie des meilleurs (même en étant pas un fan de la série, Ultimate Ninja Storm 2 est vraiment très bon !). En 2005, CC2 décide de faire de l'univers de Tail Concerto un univers à part entière, le surnommant "Little Tail Bronx" et crée Mamoru-kun, une mascotte pour la préfecture de Fukuoka, censé prévenir la population des catastrophes naturelles et donner des conseils pour la vie de tous les jours.

Pendant ce temps, Matsuyama n'a toujours pas abandonné son idée de faire un jeu dans cet univers qu'il apprécie beaucoup et c'est ainsi que naît le projet Solatorobo, révélé au grand public pour la Nintendo DS en 2007... 2007 !? Et le jeu est sorti en 2010 ? Et vraiment révélé en 2010 ? Mais qu'est-ce qu'ils faisaient !?

En fait, ils s'amusaient à penser à tous les détails de l'univers du jeu, allant du sport national à la religion, en passant par la gastronomie et la politique du monde... En gros, le monde est ultra développé, et on ne voit pas forcément les résultats de ce travail autrement que dans une petite encyclopédie que l'on débloque en accomplissant une certaine mission. Cette encyclopédie, c'est un peu comme les succès sur Xbox 360 ou les trophées sur PS3 : accomplis certains objectifs précis dans le jeu, et t'es récompensé par plus d'informations sur le jeu ! J'ai personnellement trouvé ce système vraiment sympathique, mais le seul problème est que les notes concernant l'univers sont un poil trop courtes et on a en gros 15 notes qui font même pas une page chacune. Le reste se trouvant dans l'artbook fourni avec l'édition collector du jeu au Japon (en gros on l'a bien profond, sachant que les prix sont excessifs...)

Donc, le jeu sort en Octobre 2010 au Japon, et quelques mois après, il s'avère que ce titre sortira aussi en Europe (à ma grande surprise) et sera publié par Nintendo, Namco Bandai sachant pertinemment qu'ils se débrouilleraient comme des tanches avec la communication et le jeu se serait vendu encore moins que le chiffre actuel... La décision est une bonne décision, puisque Nintendo, même s'il n'a pas mis autant le paquet qu'avec Dragon Quest 9 (d'ailleurs, je leur avait dit dans mon mail qu'il faudrait faire une méga communication, puisque tout ce qu'ils markettent devient de l'or, enfin...), a fait un travail admirable, le plus gros coup étant à la Japan Expo, où le jeu dominait leur stand avec Xenoblade et le musée Zelda : Le jeu ayant un très fort caractère anime fait que c'était tout trouvé. Matsuyama et Nobuteru Yûki, le character designer du jeu étaient même présents (et à mon grand regret, je les ai loupés à cause d'un grand monsieur en chemise Hawaïenne et un gros malentendu...).

Enfin bref... après toute cette intro pas forcément utile, il serait peut être temps de parler du jeu en lui-même non ?

C'est l'histoire d'un chien...

L'histoire du jeu est simple : on incarne Red Savarin, un jeune Chasseur qui se voit confier une mission spéciale : infiltrer le Hindenburg (spoiler : il s'écrase comme le vrai !) et récupérer un document de comptes. Rien de bien difficile, jusqu'à ce que le Kurvaz, la guilde des chasseurs, décide d'empêcher Red de parvenir à ses fins. Il récupère le document, mais découvre une porte juste à côté qui garde probablement quelque chose de plus précieux qu'un simple relevé de comptes. Il s'agit d'un médaillon mystérieux qui s'active au contact de Red et un monstre bizarre et immense, le Larès, attaque presque immédiatement après le vaisseau. Bref, pas le temps de chiipoter, il faut se tirer, mais sur le chemin du retour, Red tombe sur une mystérieux personnage inconscient, et décide de l'embarquer avec lui, puisque le vaisseau menace de s'écrouler... Je n'en dirait pas plus sur l'histoire principale, autre que c'est la classique histoire de "je suis l'élu pour une raison à la con donc je vais sauver le monde... Pourquoi qu'il faut que ça tombe toujours sur moi !? Pourquoi pas un jour un PNJ à la con !? Marre de faire le boulot ..."

Aussi, le jeu étant un action RPG sans méga grande envergure et typé anime, le scénario embarque une série de clichés assez lourds, mais pas forcément désagréables, c'est comme dans certains mangas : dans Naruto et One Piece, il y a des clichés gros comme des maisons, mais là où dans Naruto, c'est souvent lourd, dans One Piece, on s'en fout. Solatorobo se classe dans la catégorie One Piece du cliché : il y en a, mais on s'en fout puisqu'il y a très parfois des trucs qui nous retournent le cerveau.

L'aventure principale est très rythmée, on ne s'ennuie que très rarement, voire pas du tout, puisque c'est nous qui décidons de la marche à suivre "vais-je sauver le monde de cette météorite qui menace de tomber dans 10 minutes, ou bien vais-je manger un sandwich et pêcher dans le lac du coin" (PS : y'a pas de météorite dans ce jeu, c'est juste un cliché RPG habituel) avec des sous-quêtes par dizaines qui 3 cas sur 4 auront un mini scénario agréable et drôle ou surprenant à suivre. Il y a même des enchaînements de quêtes possibles à faire qui forment un mini-scénario dans le scénario.

En fait c'est un des gros points forts du jeu : les quêtes annexes ne sont carrément pas oubliées et chaque personnage donnant une quête ou étant au centre d'une restera dans la mémoire du joueur (au moins une semaine). Il y a même un personnage qu'on ne voit qu'une fois et qui m'a particulièrement ému par son histoire assez originale et un peu triste (bon après, c'est parce que j'ai un peu trop tendance à m'émouvoir pour un rien...), c'est dire à quel point le sens du détail est entré dans la conception du jeu. Et même si l'on est obligé de faire quelques quêtes annexes pour faire avancer le scénario principal, car on dispose d'un rang de chasseur qui augmente avec le nombre de missions que l'on fait, les missions principales ne s'obtenant que passé un certain nombre de quêtes annexes accomplies, on le fait avec plaisir.

En fait, un truc que j'ai vraiment apprécié aussi, c'est l'univers du jeu. Encore une fois il y a des îles flottantes (non pas la bouffe... remarque, presaue tous les personnages du jeu ont des noms de plats... faites une recherche Google image, vous serez surpris !) en nombre assez conséquent, et chaque destination aura une caractéristique propre et un charme singulier. Et contrairement à tous les RPG existant, il n'y aura pas de monde aquatique ni de feu à proprement parler, c'est vraiment fou ! De plus, tout le monde parle un français parlé par des Japonais (dans les extraits sonores), ce qui donne un résultat involontairement drôle, et les boutiques et lieux sont écrits en français (même dans les versions anglaises et japonaises du jeu !). Il y aura la petite bourgade, la grande ville, la métrople immense et labyrinthique, la forêt, le cimetière... Chaque endroit a une esthétique et des sensations différentes, le tout accompagné d'une musique vraiment entraînante et qui correspond bien : la petite bourgade un air enjoué et le cimetière un air reposant, etc.

La musque du jeu globalement est très bien, même si ça n'atteint pas les niveaux de mémorabilité d'un Iematsu ou d'un Mitsuda. En fait, les compositions de Chikayo Fukuda ont toutes des sonorités ultra similaires, peu importe le jeu sur lequel elle composera chez Cyberconnect 2, mais ça reste ultra agréable. On peut même "composer" les morceaux du jeu, en trouvant les plantes musicales ou des orgues en explorant qui nous donnent des points, et chaque morceau se débloque avec lesdits points. Un petit plus agréable, mais pas forcément nécessaire... Et en plus une partie de la bande-son a été réorchestrée et est offerte au Japon et aux Etats-unis, et pas chez nous...

Graphiquement, le jeu est vraiment beau : il mélange habilement sprites 2D pour les PNJ et modèles 3D pour Red et ses ennemis, le tout dans des décors eux aussi mélangeant 2D et 3D pour colle au maximum aux artworks préparatoires, ce qui donne un résultat assez intéressant, même si je pourrais reprocher aux modèles 3D d'être un peu trop cubiques. Les cutscenes qui ponctuent les scènes importantes sont elles aussi assez étranges et pas moches à regarder, mélangeant encore 2D et 3D. Le seul défaut étant qu'elles ne durent généralement pas plus de 10 secondes et donc sont par forcément très utiles à mon avis. Certaines en plus ne servent vraiment pas à grand chose, mais globalement, ça permet au moins de dynamiser les dialogues, étant donné que le reste des lignes sont délivrées avec des portraits statiques des personnages et pendant ce temps, les personnages ne bouegent pas en fond... Néanmoins, cela ne veut pas dire que les dialogues sont inintéressants, puisque rien que les prortraits de personnages retransmettent bien les émotions des personnages et que le tout est vraiment très bien traduit.

Il s'agit aussi d'une des surprises les plus agréables concernant le jeu : les dialogues sont super bien écrits et font probablement partie des dialogues les plus naturels que j'aie lus depuis des mois. Je m'explique : la plupart des dialogues dans les jeux ont un style ultra soutenu, au point que ça peut devenir pompeux et pas très naturel. Là, c'est un peu le Kaamelott des jeux : ça sonne très naturel et c'est souvent sujet à nous faire sourire. Bon, ça ne l'empêche pas parfois de partir dans des envolées lyriques à la con, mais globalement, quand Red parle, on sent que ce personnage est proche de nous, puisqu'il parle un peu comme nous, ce qui nous permet aussi d'apprécier encore plus l'univers du jeu. La traduction faite par l'équipe de Nintendo est juste fantastique, aussi bien en Français qu'en Anglais. J'ai d'ailleurs noté quelques différences de termes entre les 2 traductions, mais bon, ça rend le truc bien plus facile à digérer.

Chien+robot=BASTON ! ...wait, what ?

Et je n'ai toujours pas parlé de gameplay ! Et s'il y a bien un point que j'ai remarqué que tout le monde se focalise dessus, c'est bien le système de combat, qui n'occupe pourtant que 20% du jeu, les autres 75 % étant consacrés à la lecture, les autres types de gameplay et l'exploration (qui constituent respectivement 25 %, 30% et 25%). Pour faire simple : on spamme le bouton A pour gagner ! Voilà, ça c'est la version abrégée, et ce que 98% des critiques négatives feront. C'est assez vrai mais pas totalement, car ceux qui se sont plaints de ça auront arrêté de jouer qu'après 3 heures de jeu, alors que ce n'est (malheureusement) que dans la 2ème moitié du jeu que ça se diversifie vraiment.

Avec notre robot DAHAK, on peut (et on doit) trouver la faiblesse de l'ennemi et l'exploiter pour le chopper et le balancer. Une fois la jauge de choppe remplie, l'ennemi est éjecté dans les airs, et 4 options s'offrent à nous (pour les ennemis de base) : attendre qu'il retombe pour le ramasser et le balancer, l'accompagner dans son ascension pour le chopper et le balancer, la même chose, mais 3 fois consécutivement, ou alors chante-sloubi. On va prendre chante-sloubi puisque c'est le seul truc dont j'ai pas parlé...ou pas, puisque voilà.

Il existe aussi des ennemis qui tirent des projectiles, et faut donc attraper les projectiles et les balancer dans la tronche de l'ennemi, ça lui fera les pieds ! On a aussi la possibilité de faire des dash pour esquiver l'ennemi et de faire des cancels si on trouve que la situation est un peu trop tendue... Le système de combat est donc ultra simple, mais ça ne l'empêche pas d'être fun, voire parfois jouissif dans certaines situations, et à aucun moment lors de ma première partie je ne me suis dit : "encore un combat !? J'en ai marre !" puisque les combats ne sont pas si fréquents que ça. Passé la deuxième moitié du jeu, un évènement nous permettra de débloquer des coups spéciaux, mais je n'en dirai pas plus, pour ne pas spoiler...

On peut aussi customiser le DAHAK grâce à un système de blocs à positionner dans une grille qui constitue le coeur du robot. Au départ, on aura un simple carré de 5X5 où l'on pourra mettre des blocs de formes diverses et variées qui augmenteront nos capacités (attaque, défense, puissance, vitesse et résurrection). Ainsi, on a un petit puzzle game où il faut esayer de mettre un maximum de formes avec un minimum d'espace alloué, qui peut augmenter selon le nombre de critaux que l'on a récolté un peu partout dans le jeu. Cependant, et c'est un des gros défauts du jeu : il est trop facile pour les combats, et customiser le robot n'arrange absolument rien : avec quelques blocs en plus, on passe en God Mode et on défoncera tout sur son passage sans crever une seule fois. De toute ma partie, je n'ai du perdre au grand maximum 8/10èmes de ma vie et c'était face au boss final (avec un petit peu de customisation quand même) ! De plus, notre vie augmentera avec les niveau que l'on gagne en battant des ennemis, ce qui rend la tâche encore plus facile...

Les jolies colonies de vacances...

Mais le combat n'est pas la seule préoccupation, car il y a vraiment d'autre types d'activités sympathiques à faire, comme :

La pêche ! Comme dans tout bon Action-Rpg qui se respecte, il y a aussi dans Solatorobo une section de pêche ! Cependant, dans ce cas là, les trucs à pêcher sont assez...inhabituels. Je ne spoilerai pas, mais c'est juste marrant de voir ça. Niveau gameplay, c'est assez simple : on paye le type de harpon que l'on veut, on sélectionne la zone et c'est parti ! On jette son harpon sur le pêché et on doit appuyer sur la direction opposée au mouvement de la bête en martelent le bouton A sans trop appuyer au risque de pêter la corde. Et lorsque la bête est trop fatiguée, on aura plus qu'à sortir nos skills de Takahashi Meijin et marteler le bouton A le plus vite possible pour avaler les mètres séparant le bestiau de Red. Arrivé à 0 mètre, on a gagné, et on reçoit une récompense appropriée. C'est tout con et ultra addictif. Le seul problème étant qu'il faut payer pour pêcher, donc au bout d'un moment, ce ne sera plus possible... Pour ceux qui y ont joué, la pêche est extrêmement similaire à Okami, le fait de payer en plus (je peux passer des heures à pêcher dans ce jeu sans m'ennuyer c'est fou !)...

Ensuite viennent les courses, qui sont également le seul mode multi-joueur du titre et le seul mode à lui tout seul dans le menu principal en dehors de l'aventure et du téléchargement des quêtes supplémentaires. Pour résumer les courses, on va dire que c'est un Mario Kart aérien, mais moins barré et avec moins de circuits et de power-ups. Il y a 5 circuits, 6 power-ups, mais une tonne de véhicules différents à débloquer dans le jeu ! Les circuits sont jolis et principalement remplis d'obstcles du type île flottante sur le passage. Le maniement par contre, n'est pas catastrophique, mais demande pas mal de temps d'adaptation avant que l'on puisse vraiment jouer correctement : En gros, on va se bouffer trop souvent les bords du circuit au départ, car il faut tout miser sur les dérapages. Bon, ça reste une petite distraction sympathique qui nous occupera sur les courts trajets ou si l'on veut tuer le temps. On a aussi des bonus d'argent à la fin de chaque course selon divers critères (du genre c'est le mois de votre anniversaire, il fait beau, raison à la con n°12, etc).

Il existe trois autres types de gameplay, mais, et c'est aussi une des particularités de Solatorobo, ils n'apparaissent tous que pour deux missions et sont abandonnés aussi secs. C'est comme si le jeu avait un problème de concentration et qu'il fait un truc 3 secondes, fait "c'est fun ! Oh ! C'est quoi ça ?" et se barre en courant voir ce que c'est (un peu comme moi sur le stand Nintendo à la Japan Expo avec Star Fox : je joue et lorsque je suis arrivé à "Do a Barrel Roll", j'ai fait "c'est bon, j'ai fini le jeu", puis suis passé à Metal Gear, ai fait "C'est MGS 3" puis suis passé après 1 minute de jeu à The Last Story "c'est un jeu", puis ai passé la demi-heure suivante sur Rhythm Heaven... Ah...souvenirs....). Mais je n'en dirai pas non plus plus puisque c'est ultra court, très surprenant (dans le bon sens) et ça se joue bien !

La classe !

Enfin bref, en conclusion, dire que le jeu m'a captivé est un euphémisme : c'est une expérience sur un an que j'ai trouvé très intéressante et qui au final ne m'a vraiment pas déçu. Le jeu m'a duré 18 heures, ce qui est correct, et encore, je ne l'ai pas fini à 100%, sans compter qu'il y a un New Game + et un New Game ++ qui apportent quelques ajouts sympathiques (et une incohérence scénaristique monstrueuse, étant donné que l'on garde absolument tout de notre partie précédente) ainsi que des missions téléchargeables qui arriveront chaque semaine jusqu'à fin Septembre, que je n'ai pas eu le temps de toucher, car elles ne sont accessibles que dans le post-game, et que j'avais commencé mon New Game +...

Niveau rejouabilité, c'est très bon, puisqu'il y a encore des trucs à débloquer dans ledit NG+, mais de mon côté, j'ai fait une overdose et je n'ai plus l'intention d'y toucher avant encore quelques mois (en même temps, suivre l'actualité d'un jeu sur 1 an et le dévorer en même pas 3 jours... y'a un moment où ça sature...). C'est donc un titre que vous vous devez en rien de manquer si vous aimez les jeux d'aventure avec un véritable côté retro et que vous avez une (3)DS en manque de jeux.

Univers : 19/20

Un des univers les plus enchanteurs et développés que j'aie vu cette année. Le soin du détail est assez monstrueux. En plus, on est en France (si elle s'était envolée et séparée) !

Gameplay : 17/20

Malgré une certaine répétitivité du combat et le côté éparpillé, les idées affluent et le fun est très présent ! Faut juste avoir un bouton A qui fonctionne bien !

Musique, Graphisme et sons : 18/20

Un des plus beaux jeux de la DS et avec des musiques qui collent parfaitenent à l'ambiance et qui sont agréables à écouter. Les voix en français confèrent un certain charme.

Durée de vie : 16/20

18 heures pour finir le jeu à 85%, sans compter les deux New Game + et les quêtes téléchargeables, ni la possibilité que l'on veuille le refaire de temps en temps, c'est vraiment très bon.

Note finale : 18/20

Je lui mettrais bien la note ultime (Sloubi 42/20) si ce n'était pas pour ses petits défauts. Comme je l'ai dit en début de test, il est très difficile d'être totalement objectif avec ce jeu. Pour moi, les défauts étaient vraiment mineurs par rapport aux qualités évidentes du titre. Si vous voulez un truc frais, coloré et qui ne soit pas trop prise de tête, ce jeu est LE jeu de l'été à posséder sur DS ! Sinon, passez votre chemin.

Il y a trois ans déjà sortait Solatorobo : Red the Hunter sur Nintendo DS. Développé par CyberConnect 2 sur 10 ans, ce jeu raconte les aventures de Red Savarin, un Chasseur tombant sur un mystérieux artefact que tout le monde convoite. Et même si l'histoire de la première moitié du jeu est assez classique (sauvetage du monde, méchant vraiment méchant, blah blah blah), ce jeu m'est très spécial. Pourquoi ?

Tout simplement parce que sans lui, je ne serais pas ici à vous parler de jeu vidéo.

Non, rassurez-vous (ou soyez déçus), je ne me serais pas suicidé si ce jeu n'était pas sorti (l'idée du suicide est une aberration à mes yeux), mais je n'aurais tout simplement pas commencé à écrire. Alors non, on ne va pas vraiment parler du jeu en lui-même - je me le réserve pour plus tard – mais tout simplement de l'impact qu'il a eu sur ma vie et pourquoi je ne pourrai jamais être aussi reconnaissant envers CyberConnect 2.

Remontons donc vers cette année (déjà) lointaine qu'est 2010. Je ne sais plus quand j'en ai entendu parler, mais je me souviens du jour où j'étais tombé sur Tail Concerto dans ma boutique de jeux préférée (Difintel, rue Judaïque à Bordeaux). Ce jeu avait quelque chose qui résonnait avec moi. Ses personnages étaient mignons et de sa boîte ressortait une sorte d'innocence dont j'avais bien besoin en ces périodes d'incertitudes en tous genres.

Je n'ai pas pris le jeu. À quinze balles, j'ai longuement hésité, mais à chaque fois que j'allais dans cette boutique, je le voyais, son étiquette « Coup de cœur du Journal de Mickey » me narguant. Puis un jour, je suis tombé sur un article parlant d'un projet nommé Solarobo. Intrigué, je regarde les artworks : des îles flottantes, des animaux parlant, un véritable sens de l'aventure qui en transpire... Immédiatement je suis happé. Solarobo sera LE jeu que j'attendrai le plus à l'avenir, quitte à devoir attendre plusieurs années.

Quelques semaines plus tard, j'achète donc Tail Concerto et le finis en deux sessions. Bon, le jeu est loin d'être maniable et en plus il se targue d'être super court (à peine 5h pour le finir, dont 30 minutes passées au téléphone avec ma mère sans pouvoir mettre le jeu en pause), mais il m'a bien plu. L'univers était assez élaboré et repompait gentiment pas mal d'éléments que l'on pouvait trouver ça et là, surtout chez Hayao Miyazaki. On y retrouvait des éléments de la série Sherlock Holmes à laquelle il avait collaboré, le monstre mécanique destructeur de Nausicaa et surtout, SURTOUT le thème des îles flottantes chères à mon cœur depuis que j'ai vu le Château dans le Ciel (mon film préféré de tous les temps) !

Bref, faire ce jeu m'avait plus que botté pour Solarobo, dont je continuais à attendre de nouvelles informations. Les semaines passèrent, puis les mois. On avait une info par ci, une image par là, mais rien de bien intéressant. Les vacances d'été battaient leur plein et je fus obligé d'attendre la rentrée avant de connaître le véritable impact qu'allait avoir ce jeu, car plus les informations tombaient, plus mes attentes grandissaient.

Septembre 2010. C'est la rentrée scolaire et je découvre pour la première fois les joies de l'université. Au premier jour, je me fais de nouveaux potes, qui bossent pour un site nommé PressStartButton.fr. Je m'inscris presque aussitôt dessus et y découvre une communauté charmante et un staff très sympathique. Pendant ce temps, l'ombre de Solatorobo continue de planer, sa sortie approchant à grands pas au Japon.

En Octobre, tout s'accélère, le jeu s'apprête à sortir. Les infos arrivent en masse et Namco Bandai pousse pas mal le jeu, s'aventurant même à produire plus de 100 spots publicitaires différents diffusés en à peine huit heure. Malgré ses ventes quelque peu décevantes,Solatorobo Sore Kara Coda e peut se targuer d'avoir obtenu une entrée dans le Guiness Book des records...

Dans ma grande impatience, je me suis procuré (très temporairement) un R4, une de ces cartouches qui permettait « d'avoir tout ce que l'on voulait sur Nintendo DS gratuitement » comme le disaient les personnes autour de moi pour éviter de dire qu'ils pirataient et volaient des jeux. La première raison pour laquelle j'avais bafoué un de mes principes était pour pouvoir essayer Solatorobo (ainsi que des jeux japonais comme Oendan et Taiko no Tatsujin et un logiciel pour apprendre le japonais, car j'étais en fac d'Anglais/Japonais après tout). Trouvant facilement une ROM sur le net, je la télécharge et lance fébrilement le jeu dont je sais pertinemment que je ne comprendrais rien... Et là, première « déception » : le jeu contient une mesure anti-piratage faisant que l'on ne peut aller plus loin que le tutoriel. Bon, tant pis, au moins je me suis amusé à balancer des missiles sur l'un des généraux du Kurvaz. Ma seule véritable consolation est l'intro animée. Sans déconner, j'étais tellement obsédé par le jeu que chaque matin pendant deux semaines, il était devenu mon petit rituel de lancer l'intro avant de commencer les cours...

Mais ce dont je ne me doutais pas, c'est que cette obsession quasi-maladive pour ce jeu allait m'emmener loin, très loin. En Février 2011, Punky_Boy, grand chef de PressStartButton, recherche des rédacteurs pour écrire des news. J'ai postulé. Pourquoi ?

Parce que je m'ennuyais, certes, mais aussi et surtout parce que j'avais envie de promouvoir des jeux dont personne n'aurait entendu parler, comme Solatorobo.

Je me suis lancé dans la presse vidéoludique à cause de/grâce à Solatorobo.

Prenant le pseudo de Red, pour diverses raisons plus ou moins pratiques, je me suis mis à écrire des news sur PressStartButton dans l'optique de promouvoir le jeu. Et si ce n'était que ça, ça devient encore plus crétin deux semaines plus tard, quand j'apprends au détour d'un blog qu'un site nommé NintenDomaine.com recrutait !

Toujours avec mon objectif en tête, je postule là aussi et suis pris. Quelques jours plus tard, ça devient encore plus stupide lorsque je trouve l'adresse mail de Nintendo et écrit un pavé immense réclamant la localisation de Solatorobo en Europe, avançant des arguments plus que pertinents, notamment la mise en avant du jeu à la Japan Expo. Mon mail a-t-il atteint les mains de décisionnaires ? Probablement pas, puisque mon cerveau malade avait totalement zappé la présence du Project Coda à la Japan Expo l'année précédente et la décision de la localisation avait été prise depuis belle lurette. Ceci dit, j'aime bien croire que mon mail a eu une influence sur la présence du jeu à la Japan Expo suivante, parce que comme dans mon mail, ils avaient mis les moyens (mais j'y reviendrai plus tard).

Avril : le jeu sera localisé en Europe. Je ne me souviens plus trop de mon état à ce moment-là, mais il y a des chances pour que j'ai hurlé et sautillé un peu partout (probablement). J'ai passé les semaines qui précédaient sa sortie à spammer PSB et ND de news diverses sur le jeu, tant et si bien que j'avais acquis une réputation de sacré casse-couilles... En y repensant et en écrivant ces lignes, je me dis que j'avais vraiment un problème... (Note : rassurez-vous, ma vie ne tournait pas non plus que autour du jeu, faut pas déconner. Le reste du temps, j'ai l'ai passé à me faire des potes, avec pas mal de succès par ailleurs, puisque je m'en suis jamais fait autant en aussi peu de temps.)

Puis vint le moment tant attendu : Japan Expo. Punky m'avait demandé de venir l'aider sur le stand du site en échange d'un pass spécial. Sans hésiter, je suis monté sur Paris, car je voulais rencontrer tout ce beau monde et donner un coup de main. Et non, le jeu n'était pas un facteur majeur dans ma décision. J'étais obsédé, mais pas au point d'en être con.

Le jour où je suis arrivé sur le salon le premier jour, je me souviens de ma réaction disproportionnée quand je suis allé en direction de notre stand, situé tout au fond de la partie Comic Con, à la lisière du « no man's land » (qui aura prouvé être une bénédiction lorsque le Joueur du Grenier est venu faire des dédicaces). On est passé devant le stand de Nintendo et il était là.

L'espace consacré au jeu était absolument immense. Probablement un des plus grands du stand Nintendo et tellement mis en avant que c'était la première chose que l'on voyait. J'étais très heureux en voyant cette installation démesurée, au point que l'idée d'aller le voir en détail me trottait en tête pendant l'heure qui suivait.

Mais je ne pouvais plus penser au jeu. L'équipe avait besoin de moi et j'ai passé les quatre jours suivant à aider sur le stand, pour le meilleur et pour le pire (mais je ne vais pas en parler ici).

Au bout du deuxième ou troisième jour, Punky avait le sésame en sa possession. Lorsqu'il me l'a donné, j'étais plus que content. Enfin il était là et... Défoncé ? La boîte était un peu cassée, la faute à la Poste qui a probablement pensé que le colis était un ballon de football... Histoire de faire propre, j'avais temporairement interverti les boîtes du jeu et de Oendan 2, et heureusement, la cartouche de jeu était intacte. C'était tout ce qui comptait.

Grâce à un pote très sympa, j'ai pu me faire dédicacer le jeu par Hiroshi Matsuyama et Nobuteru Yûki, même si mon plus grand regret aura été de ne pas avoir pu le faire directement, la faute à un malentendu qui aura fait que je devais empêcher les gens malhonnêtes de gruger pour voir le Joueur du Grenier... Enfin, la vie est longue et les occasions pour revoir l'équipe me sont encore nombreuses.

Après la Japan Expo, je suis rentré en train et ai passé tout le trajet à dévorer le jeu. Et vu que j'étais tellement à fond sur ce jeu, je n'ai écrit non pas une, mais 2 critiques d'une dizaine de pages chacune et toutes deux différentes ! Mon amour pour ce jeu était tel que je ne pouvais ne pas en parler pendant des heures durant ! J'étais tellement à fond qu'à peine l'aventure terminée, j'ai attaqué le New Game + (chose que je n'avais jamais fait avant et n'ai jamais refait) dans l'optique de finir le jeu à 100% et faire toutes les quêtes en DLC. Et je compte bien le refaire une troisième fois cette année, parce que ça fait 3 ans mine de rien que je l'ai fini et que je n'y ai plus vraiment touché.

Enfin, un dernier point que je vais aborder qui fait que Solatorobo m'est un jeu très spécial : son univers. Il est tellement détaillé et vivant que j'ai eu aucune peine à être absorbé par l'aventure, tant et si bien que je n'ai pas honte d'admettre qu'il m'a pas mal inspiré pour les Chroniques de Loutre-Monde (qui est devenu par la suite une petite histoire des Multiples Vies de Leo Davis). Car c'est la passion de cette équipe pour cet univers qui m'a donné envie de créer le mien et même si je sais que je n'arriverai jamais à faire quelque chose d'aussi élaboré, mon envie est de réussir à faire quelque chose qui inspire, tout comme eux m'ont inspiré.

Merci CyberConnect 2 pour ce jeu fantastique. Que le Bronx continue de vivre pour inspirer encore de nombreuses générations !

C'est dingue comment une carte de la taille de ton pouce peut déterminer le destin d'un article et faire capoter les trois quarts d'un article que tu avais bien en tête !

Oui, j'ai oublié la carte SD de mon appareil photo et j'avais l'intention de faire une sorte de roman-photo du Made In Japan. C'est très bête, étant donné qu'il y avait pas mal de trucs à voir. Mais heureusement, l'évènement était sur 2 jours, et j'ai pris mon appareil les 2 jours !

…Sauf que le premier jour j'en ai pas pris des masses, parce que je pensais en prendre le deuxième !

Alors certes, j'habite à moins de 10 minutes à pieds du lieu de l'évènement, j'aurais pu le chercher ! Mais je ne l'ai pas fait pour la simple et bonne raison que je n'allais pas me voir partir 20 minutes et abandonner lâchement des gens avec qui je prennais connaissance, ça aurait été un peu trop rude.

Enfin bref ! Le Made In Japan avait lieu ce week-end au Domaine de Fantaisie à Mérignac. Koikèce ? Eh bien il s'agissait d'un évènement organisé par l'association Hero's Revolution qui célèbrait la culture japonaise avec du jeux vidéo, du cosplay et divers évènements. Il y avait aussi une boutique avec Japan's Doors qui proposait une assez grande sélection d'objets (disponibles aussi à Difintel Bordeaux grâce à leur partenariat #PubNinja), allant du simple goodie aux jeux (avec un Sin and Punishment bien tentant), bande-son (Kingdom Hearts 2 ) etc.

Il y avait de quoi voir et j'étais là ! Enfin, je n'ai pas fait grand chi grand chose, puisque j'ai joué avec les consoles, et notamment Taiko no Tatsujin, qui est génial et Smash Bros, où je la jouais sale, mais où globalement je me suis bien débrouillé !

Mais je suis aussi tombé sur une légende, quelque chose de très connu pour ses pouvoirs maléfiques...

AAAHHHH !!! Tails Doll !!! (écris-je, alors que le thème de Ganondorf de Wind Waker vient d'arriver au pif dans le lecteur : PERFECT TIMING !)

Il y avait pas mal de consoles et de jeux que j'ai pu testouiller vite fait : Master System, NES, Mega Drive, Saturn, Super NES, Xbox 360, PS3, Wii, PS2...

Et une motherfuckin' Neo Geo ! Avec Metal Slug !!! (vive le flou artistique de ma photo :/ )

Du shmup et du jeu de baston principalement, et des sticks arcade pour presque chacun d'entre eux !

Le pied pour la plupart des jeux en somme ^^

J'ai donc pu faire mumuse sur des jeux comme Psycho Fox (dont je n'attendais pas une telle maniabilité !), Street Fighter 3, Marvel vs Capcom 2, Sine Mora (que j'aime pas mal) et...

Oh Shit ! En plus, c'est avec la Saturn qui va bien et tout le toutim !

Bref, pas des jeux de tapette !

Le samedi, j'ai un peu joué, puis on est parti à la maison manger, en se disant qu'on repasserait mon frère et moi dans la soirée de toutes façons.

On n'est pas revenu.

Oubli ? Plus ou moins. Y'a aussi le fait que je sois une grosse feignasse qui n'aime pas sortir de son terrier après 20 heures. Ça et aussi parce que j'avais envie de compléter le Goupix que je devais faire pour un ami et j'ai vraiment passé 4 heures à trier des perles pour trouver suffisament de la même couleur… C'était long et fastidieux, mais le résultat tabasse !

Une bonne nuit de sommeil et 2 Hey Ash Whatcha Playin' sous-titrés plus tard, on repartait là-bas !

Je jouais de nouveau à Smash Bros, mettant quasiment tout le temps une raclée à tout le monde (#Vantard), puis appris qu'un concert d'un certain Pianokad eut lieu. C'était vraiment un moment magique, avec même des familles entières venues écouter des musiques de jeu vidéo et d'anime.

Puis après ça, vers 17h00, tout le monde c'était réuni dehors, et j'ai eu une discussion assez animée avec quelqu'un que j'avais rencontré en début de salon et une autre que je n'avais pas revu depuis des lustres (tous dépoussiérés et propres)…Jusqu'à 19h00 ! Le temps passe super vite quand on n'y fait pas gaffe et qu'on a de bonnes conversations ^^'

Ensuite, une petite danse a eu lieu sur fond de Black Eyed Peas qui était bien fun à regarder. C'était même ultra communicatif, puisque j'avais un gros sourire plâtré sur la tronche tout le long ! Puis ce fûrent les adieux et les remerciements du staff auprès des gens ayant organisé le truc, les partenaires et les personnes ayant aidé.

Et enfin ce fût l'heure de partir vers la maison lors d'un voyage de retour épique (ou pas) et manger, et écrire ce que vous lisez là.

J'ai passé un très bon moment en tout cas et j'ai fait de jolies rencontres. En tout cas pour l'an prochain : SIGN ME UP BITCHEESE !

Yay ! Voilà le genre de nouvelle que j'attends d'un E3 ! Une annonce d'un jeu qui ne consiste pas en de la violence gratuite que l'on aurait vu n'importe où et qui soit frais !

Bon techniquement le jeu est assez violent et a été annoncé depuis quelques années, mais ça fait bien plaisir de savoir que Tokyo Jungle sortira aux States et en Europe sur le PSN bientôt !

On n'a pas encore la date ni le prix, mais il faut savoir que le jeu est sorti en boîte au Japon, donc on peut attendre un peu, et le prix risque d'être un poil élevé (même si je table sur du €12,99/€15).

Tokyo Jungle fait carrément partie de la catégorie des jeux que je pourrais adorer. Le principe est complètement débile, puisque c'est un jeu de combat/survie où l'on est un animal qui doit survivre en faisant face à ses congénères puissants dans un Tokyo en ruine et où l'humanité a disparu.

Oh et ai-je dit que l'on peut tuer un cougar avec un Loulou de Poméranie ? Ou bien qu'on peut lui faire porter une casquette et des baskets ? Yup, totalement mon genre de jeux !

Voilà une petite vidéo pour illustrer le concept :

Comptez sur moi pour le prendre à sa sortie et écrire un petit truc dessus ^^

Bon ben les conférences E3 c'est fini et je dois dire que cette année, c'est un peu la bamba triste. Des jeux intéressants de temps en temps, du blabla pas forcément intéressant la plupart et pas mal de titres me rendant indifférent.

Au final, ma principale émotion qui en ressort, c'est la déception. Et encore plus après la conférence de Nintendo, où avec mes collègues de NintenDomaine on a badé pendant les 20 minutes qui ont suivi, plus vraiment motivé à l'idée d'écrire des news.

L'E3 tel qu'on le connaissait est mort, voilà, c'est dit.

Donc voici un top 5 des conférences, de la pire à la meilleure, et le numéro un est très loin d'être celui sur qui j'aurais parié…

N°4 : Microsoft

Microsoft ? Plutôt Microconf' oui !

Pire conférence de l'E3 cette année et voire même de ces quelques dernières années, la conférence de Microsoft aura mis tout le monde d'accord. Un enchaînement d'erreurs et une impression que cette conférence gamer n'en était pas une. Certes on pourrait avancer que c'était diffusé sur Spike et donc visible à la télévision américaine, donc il faut que ce soit à 100% ouvert, mais le public dans la salle était principalement constitué de bloggeurs jeu vidéo… Je les plains d'ailleurs.

Mais le moment le plus drôle de la conférence ? La présentation de Gears of War Judgement et Forza ont duré l'équivalent d'un clignement d'oeil puis ça a enchaîné sur un quart d'heure sur les applications. Ah oui et du sport, du sport et encore et toujours du sport !

Et le reste des jeux consistait principalement en des FPS et des petits jeux. Le seul jeu réellement intéressant de la conférence était Tomb Raider, un jeu multi-plateformes !

N°3 : EA

yEAaaah...non !

Si je devais décrire mes émotions en un mot, ce serait celui-ci : Ennui. Rien, mais absolument rien n'était intéressant ! Dead Space 3 à la limite, mais le reste : sports, shoot, espace, shoot, espace, shoot. Et Overstrike, le jeu d'Insomniac qui avait le potentiel de poutrer était absent…

Et c'est sans compter sur Battlefield Premium, l'arnaque de l'année ! Le mec paye son jeu 70 euros. Un jeu qui à la base, n'était pas ultra complet (à peine quelques maps multi et un solo bien maigre), mais étoffé d'un contenu à l'aide d'un pack de DLC pour 50 EUROS ! 120 putains d'euros pour un jeu complet ! C'est complètement dingue !

Oh et après, on a eu droit à un Medal of Honor, qui si on ne m'avait pas dit que ce n'était pas Battlefield, je n'aurais pas remarqué.

N°2 : Sony et Nintendo

Oui, je les mets sur un pied d'égalité ! Flamewar starting in 3…2…1…

Oui, voilà la raison pourquoi il ne s'agit pas d'un top 5 classique, puisque j'ai décidé de mettre Nintendo et Sony à la même position, puisque leurs conférence était du même niveau.

Toutes deux avaient des jeux présentés dont on connaissait déjà pas mal de caractéristiques, et donc n'étaient pas surprenants pour un sou. Toutes deux ont une console portable dont les jeux ont été vaguement effleurés, puis mis de côté pour un autre moment de l'évènement. Et toutes 2 ont eu le coup de la présentation d'un jeu absolument pas intéressant qui dure des plombes !

Dans le cas de Sony, c'est une belle avancée par rapport à l'an dernier, qui était globalement un peu chiant, tandis que chez Nintendo, c'est un petit pas en arrière. Les conférences étaient diffusées à la télé pour être visionnées par des millions de personnes, il faut un peu de rythme !

Pas de temps morts, quitte à les présenter à la chaîne, il faudrait dans l'idéal qu'ils sortent tout ce qu'ils ont dans leur sac, parce que quand tu annonces que l'année va être complètement folle pour les gamers, puis que tu passes 20 putains de minutes à présenter un jeu ultra casual (Wonderbook pour Sony et Nintendo Land pour Nintendo), et laisser pas mal de jeux de côté (j'aurais aimé voir Game and Wario dans la conférence, Sound Shapes, SLY 4 (rrrraaaahhh) ou Projet P-100). On dirait que c'est du meublage pour combler un manque de contenu alors que ce n'est même pas le cas !

Il y avait un sacré potentiel qui a malheureusement été gâché…

N°1 : Ubisoft

Les croissants bleus l'emportent !

2 mots : Watch Dogs. Ce jeu a mis une méga baffe à tout le monde et à raison. Un univers assez classe, un gameplay sympa à première vu et des graphismes vraiment impressionants.

Et si ce n'était que cela ! Il y a aussi Rayman Origins sur Wii U qui a l'air complètement barré et fun à souhait ! Assassin's Creed 3, qui est le premier jeu de la série à m'intéresser. Zombi U qui a le teaser le plus classe du salon à l'heure actuelle. Shootmania a l'air fun, même si je sais que je ne vais pas y toucher et Far Cry 3 me susure des mots doux, du genre : "je suis très belle, tu peux me chopper sans problèmes".

Ce jeu a l'air malsain, crade et complètement fou, dans le bon sens. Et c'est bien pour ça que je l'attends.

Presque pas de temps morts, une ambiance assez sympa et des jeux intéressants qui me parlent. Voilà la recette d'une conférence ultime de l'E3 et c'est pour ça que je pense qu'Ubisoft a gagné haut la main ce round des conférences de l'E3 !

Mais cela ne veut pas dire que ce sera un jeu Ubisoft qui trônera en haut de ma liste des jeux qui m'ont le plus interpellé cet E3 2012… Mais ça c'est pour la prochaine fois et probablement la semaine prochaine, le temps de voir tous les trailers ^^