Petite remise en contexte avant de commencer : le texte qui suit a été écrit en 2011 peu de temps après la sortie du jeu sur NintenDomaine.com et PressStartButton.fr. Malheureusement, la mise à jour du premier et la fermeture du second ont fait que les deux tests avaient été effacés.

Fort heureusement, il s'avère que j'avais gardé le doc Word du test de NintenDomaine sur mon ancien PC (et j'ai pas celui de PSB parce que je l'avais écrit directement sur le forum... Quel con) ! Je vous file le texte tel quel, avec toutes les pitites fautes et mon jargon de l'époque et en le relisant, je me rends compte que j'ai pas mal évolué ! Braife, enjouaillez :

Solatorobo... Un nom étrange pour un jeu qui l'est tout autant. En effet, il est très difficile d'écrire un truc de totalement partial sur ce jeu, car il s'agit d'un de ces titres qui divise : soit on aime, soit on déteste. Il a ses qualités, et il a ses défauts, et selon notre expérience de jeu, l'un ou l'autre sera grossi au point de totalement obscurcir notre jugement.

De mon côté, c'est le positif qui l'a emporté. Voici mon histoire (insert Law and Order sound effect) :

Nom d'un Chien !

Comme vous le savez probablement, avant sa sortie, il s'est avéré que ce titre était celui dont j'ai probablement le plus parlé sur le site ! La raison était toute simple : j'avais la sensation étrange qu'il s'agissait d'un excellent titre qui serait occulté de tous... Et ça a été le cas, lorsque l'on fait l'état des lieux 1 mois et demi après la sortie du titre : il s'est relativement bien vendu, mais Nintendo (qui publie le titre ici) a décidé de sortir le titre à un nombre assez limité d'exemplaire, et ce afin d'éviter un bide potentiel, ce qu'ils devraient faire plus souvent (et tous les autres développeurs aussi). Un réassort a été fait à cause des ventes assez positives, mais ça s'arrêtera probablement là.

Le côté positif avec mon spam d'infos sur le titre, c'est que ceux qui l'ont découvert ont été très satisfaits du titre (au moins 80% des gens l'ayant testé) et m'ont même remerciés (à ma grande surprise aussi !). Le côté négatif, c'est que j'ai un peu trop forcé la main, en écoeurant quelques uns au passage...

Bon, c'est pas tout ça, mais il faudrait un peu plus parler du titre non ? Nope, il me reste encore l'historique du titre à faire, car il a une histoire assez intéressante, et qui en surprendra très probablement quelques uns parmi vous, car le titre a mis 10 ans à venir au monde !

C'est l'histoire d'un mec...

Oui, vous avez bien lu : ça fait 10 ans que le jeu est censé sortir (d'ailleurs, ça se ressent un peu dans le jeu, vous verrez pourquoi plus tard) ! En 1996 naquit Cyberconnect, un petit studio qui voulait faire de grands jeux (qui ne veut pas de toutes façons ?). En 1998 débarque au Japon leur premier jeu : Tail Concerto, un jeu de plate forme où l'on incarne un homme-chien policier qui doit sauver le monde d'un gars qui s'est mis en tête de réveiller un dieu destructeur en acier... Le jeu est très sympathique, et malgré un gameplay parfois approximatif à cause d'une caméra comme on savait (pas) bien les faire sur Playstation, est assez bien accueilli du public (mais les ventes ne suivent pas forcément). Le jeu a un univers assez Miyazaki-esque : des îles flottantes (Château dans le ciel), un géant de fer à réssuciter qui détruit tout (Nausicaa) et des hommes-chiens (Sherlock Holmes) pour citer les plus évidents.

En 2000, Cyberconnect décide de faire une suite à ce jeu, avec d'après les pitch présentés (ou ce qu'il en reste), un jeu un peu plus sérieux que le premier (pas trop dur à faire, le premier étant naïf à l'extrême). Cette proposition est refusée catégoriquement par Namco, qui sait que ça ne se vendra pas. Tant pis, il commencent la série des .Hack et deviennent Cyberconnect 2. En 2003, forts de leur popularité grandissante, ils se disent "bon, c'est bon, on a enfin gagné en popularité et on fait rentrer de l'argent, on peut faire notre Tail Concerto 2 pour le fun ?" Nope ! Namco refuse encore. Et rebelotte en 2004, nouveau refus, et obligation de faire des jeux Naruto tiens, ça leur fera les pattes !

Pas grave, Hiroshi Matsuyama, le patron de CC2 adore la série, au point que chaque jeu Naruto fait par le studio fait partie des meilleurs (même en étant pas un fan de la série, Ultimate Ninja Storm 2 est vraiment très bon !). En 2005, CC2 décide de faire de l'univers de Tail Concerto un univers à part entière, le surnommant "Little Tail Bronx" et crée Mamoru-kun, une mascotte pour la préfecture de Fukuoka, censé prévenir la population des catastrophes naturelles et donner des conseils pour la vie de tous les jours.

Pendant ce temps, Matsuyama n'a toujours pas abandonné son idée de faire un jeu dans cet univers qu'il apprécie beaucoup et c'est ainsi que naît le projet Solatorobo, révélé au grand public pour la Nintendo DS en 2007... 2007 !? Et le jeu est sorti en 2010 ? Et vraiment révélé en 2010 ? Mais qu'est-ce qu'ils faisaient !?

En fait, ils s'amusaient à penser à tous les détails de l'univers du jeu, allant du sport national à la religion, en passant par la gastronomie et la politique du monde... En gros, le monde est ultra développé, et on ne voit pas forcément les résultats de ce travail autrement que dans une petite encyclopédie que l'on débloque en accomplissant une certaine mission. Cette encyclopédie, c'est un peu comme les succès sur Xbox 360 ou les trophées sur PS3 : accomplis certains objectifs précis dans le jeu, et t'es récompensé par plus d'informations sur le jeu ! J'ai personnellement trouvé ce système vraiment sympathique, mais le seul problème est que les notes concernant l'univers sont un poil trop courtes et on a en gros 15 notes qui font même pas une page chacune. Le reste se trouvant dans l'artbook fourni avec l'édition collector du jeu au Japon (en gros on l'a bien profond, sachant que les prix sont excessifs...)

Donc, le jeu sort en Octobre 2010 au Japon, et quelques mois après, il s'avère que ce titre sortira aussi en Europe (à ma grande surprise) et sera publié par Nintendo, Namco Bandai sachant pertinemment qu'ils se débrouilleraient comme des tanches avec la communication et le jeu se serait vendu encore moins que le chiffre actuel... La décision est une bonne décision, puisque Nintendo, même s'il n'a pas mis autant le paquet qu'avec Dragon Quest 9 (d'ailleurs, je leur avait dit dans mon mail qu'il faudrait faire une méga communication, puisque tout ce qu'ils markettent devient de l'or, enfin...), a fait un travail admirable, le plus gros coup étant à la Japan Expo, où le jeu dominait leur stand avec Xenoblade et le musée Zelda : Le jeu ayant un très fort caractère anime fait que c'était tout trouvé. Matsuyama et Nobuteru Yûki, le character designer du jeu étaient même présents (et à mon grand regret, je les ai loupés à cause d'un grand monsieur en chemise Hawaïenne et un gros malentendu...).

Enfin bref... après toute cette intro pas forcément utile, il serait peut être temps de parler du jeu en lui-même non ?

C'est l'histoire d'un chien...

L'histoire du jeu est simple : on incarne Red Savarin, un jeune Chasseur qui se voit confier une mission spéciale : infiltrer le Hindenburg (spoiler : il s'écrase comme le vrai !) et récupérer un document de comptes. Rien de bien difficile, jusqu'à ce que le Kurvaz, la guilde des chasseurs, décide d'empêcher Red de parvenir à ses fins. Il récupère le document, mais découvre une porte juste à côté qui garde probablement quelque chose de plus précieux qu'un simple relevé de comptes. Il s'agit d'un médaillon mystérieux qui s'active au contact de Red et un monstre bizarre et immense, le Larès, attaque presque immédiatement après le vaisseau. Bref, pas le temps de chiipoter, il faut se tirer, mais sur le chemin du retour, Red tombe sur une mystérieux personnage inconscient, et décide de l'embarquer avec lui, puisque le vaisseau menace de s'écrouler... Je n'en dirait pas plus sur l'histoire principale, autre que c'est la classique histoire de "je suis l'élu pour une raison à la con donc je vais sauver le monde... Pourquoi qu'il faut que ça tombe toujours sur moi !? Pourquoi pas un jour un PNJ à la con !? Marre de faire le boulot ..."

Aussi, le jeu étant un action RPG sans méga grande envergure et typé anime, le scénario embarque une série de clichés assez lourds, mais pas forcément désagréables, c'est comme dans certains mangas : dans Naruto et One Piece, il y a des clichés gros comme des maisons, mais là où dans Naruto, c'est souvent lourd, dans One Piece, on s'en fout. Solatorobo se classe dans la catégorie One Piece du cliché : il y en a, mais on s'en fout puisqu'il y a très parfois des trucs qui nous retournent le cerveau.

L'aventure principale est très rythmée, on ne s'ennuie que très rarement, voire pas du tout, puisque c'est nous qui décidons de la marche à suivre "vais-je sauver le monde de cette météorite qui menace de tomber dans 10 minutes, ou bien vais-je manger un sandwich et pêcher dans le lac du coin" (PS : y'a pas de météorite dans ce jeu, c'est juste un cliché RPG habituel) avec des sous-quêtes par dizaines qui 3 cas sur 4 auront un mini scénario agréable et drôle ou surprenant à suivre. Il y a même des enchaînements de quêtes possibles à faire qui forment un mini-scénario dans le scénario.

En fait c'est un des gros points forts du jeu : les quêtes annexes ne sont carrément pas oubliées et chaque personnage donnant une quête ou étant au centre d'une restera dans la mémoire du joueur (au moins une semaine). Il y a même un personnage qu'on ne voit qu'une fois et qui m'a particulièrement ému par son histoire assez originale et un peu triste (bon après, c'est parce que j'ai un peu trop tendance à m'émouvoir pour un rien...), c'est dire à quel point le sens du détail est entré dans la conception du jeu. Et même si l'on est obligé de faire quelques quêtes annexes pour faire avancer le scénario principal, car on dispose d'un rang de chasseur qui augmente avec le nombre de missions que l'on fait, les missions principales ne s'obtenant que passé un certain nombre de quêtes annexes accomplies, on le fait avec plaisir.

En fait, un truc que j'ai vraiment apprécié aussi, c'est l'univers du jeu. Encore une fois il y a des îles flottantes (non pas la bouffe... remarque, presaue tous les personnages du jeu ont des noms de plats... faites une recherche Google image, vous serez surpris !) en nombre assez conséquent, et chaque destination aura une caractéristique propre et un charme singulier. Et contrairement à tous les RPG existant, il n'y aura pas de monde aquatique ni de feu à proprement parler, c'est vraiment fou ! De plus, tout le monde parle un français parlé par des Japonais (dans les extraits sonores), ce qui donne un résultat involontairement drôle, et les boutiques et lieux sont écrits en français (même dans les versions anglaises et japonaises du jeu !). Il y aura la petite bourgade, la grande ville, la métrople immense et labyrinthique, la forêt, le cimetière... Chaque endroit a une esthétique et des sensations différentes, le tout accompagné d'une musique vraiment entraînante et qui correspond bien : la petite bourgade un air enjoué et le cimetière un air reposant, etc.

La musque du jeu globalement est très bien, même si ça n'atteint pas les niveaux de mémorabilité d'un Iematsu ou d'un Mitsuda. En fait, les compositions de Chikayo Fukuda ont toutes des sonorités ultra similaires, peu importe le jeu sur lequel elle composera chez Cyberconnect 2, mais ça reste ultra agréable. On peut même "composer" les morceaux du jeu, en trouvant les plantes musicales ou des orgues en explorant qui nous donnent des points, et chaque morceau se débloque avec lesdits points. Un petit plus agréable, mais pas forcément nécessaire... Et en plus une partie de la bande-son a été réorchestrée et est offerte au Japon et aux Etats-unis, et pas chez nous...

Graphiquement, le jeu est vraiment beau : il mélange habilement sprites 2D pour les PNJ et modèles 3D pour Red et ses ennemis, le tout dans des décors eux aussi mélangeant 2D et 3D pour colle au maximum aux artworks préparatoires, ce qui donne un résultat assez intéressant, même si je pourrais reprocher aux modèles 3D d'être un peu trop cubiques. Les cutscenes qui ponctuent les scènes importantes sont elles aussi assez étranges et pas moches à regarder, mélangeant encore 2D et 3D. Le seul défaut étant qu'elles ne durent généralement pas plus de 10 secondes et donc sont par forcément très utiles à mon avis. Certaines en plus ne servent vraiment pas à grand chose, mais globalement, ça permet au moins de dynamiser les dialogues, étant donné que le reste des lignes sont délivrées avec des portraits statiques des personnages et pendant ce temps, les personnages ne bouegent pas en fond... Néanmoins, cela ne veut pas dire que les dialogues sont inintéressants, puisque rien que les prortraits de personnages retransmettent bien les émotions des personnages et que le tout est vraiment très bien traduit.

Il s'agit aussi d'une des surprises les plus agréables concernant le jeu : les dialogues sont super bien écrits et font probablement partie des dialogues les plus naturels que j'aie lus depuis des mois. Je m'explique : la plupart des dialogues dans les jeux ont un style ultra soutenu, au point que ça peut devenir pompeux et pas très naturel. Là, c'est un peu le Kaamelott des jeux : ça sonne très naturel et c'est souvent sujet à nous faire sourire. Bon, ça ne l'empêche pas parfois de partir dans des envolées lyriques à la con, mais globalement, quand Red parle, on sent que ce personnage est proche de nous, puisqu'il parle un peu comme nous, ce qui nous permet aussi d'apprécier encore plus l'univers du jeu. La traduction faite par l'équipe de Nintendo est juste fantastique, aussi bien en Français qu'en Anglais. J'ai d'ailleurs noté quelques différences de termes entre les 2 traductions, mais bon, ça rend le truc bien plus facile à digérer.

Chien+robot=BASTON ! ...wait, what ?

Et je n'ai toujours pas parlé de gameplay ! Et s'il y a bien un point que j'ai remarqué que tout le monde se focalise dessus, c'est bien le système de combat, qui n'occupe pourtant que 20% du jeu, les autres 75 % étant consacrés à la lecture, les autres types de gameplay et l'exploration (qui constituent respectivement 25 %, 30% et 25%). Pour faire simple : on spamme le bouton A pour gagner ! Voilà, ça c'est la version abrégée, et ce que 98% des critiques négatives feront. C'est assez vrai mais pas totalement, car ceux qui se sont plaints de ça auront arrêté de jouer qu'après 3 heures de jeu, alors que ce n'est (malheureusement) que dans la 2ème moitié du jeu que ça se diversifie vraiment.

Avec notre robot DAHAK, on peut (et on doit) trouver la faiblesse de l'ennemi et l'exploiter pour le chopper et le balancer. Une fois la jauge de choppe remplie, l'ennemi est éjecté dans les airs, et 4 options s'offrent à nous (pour les ennemis de base) : attendre qu'il retombe pour le ramasser et le balancer, l'accompagner dans son ascension pour le chopper et le balancer, la même chose, mais 3 fois consécutivement, ou alors chante-sloubi. On va prendre chante-sloubi puisque c'est le seul truc dont j'ai pas parlé...ou pas, puisque voilà.

Il existe aussi des ennemis qui tirent des projectiles, et faut donc attraper les projectiles et les balancer dans la tronche de l'ennemi, ça lui fera les pieds ! On a aussi la possibilité de faire des dash pour esquiver l'ennemi et de faire des cancels si on trouve que la situation est un peu trop tendue... Le système de combat est donc ultra simple, mais ça ne l'empêche pas d'être fun, voire parfois jouissif dans certaines situations, et à aucun moment lors de ma première partie je ne me suis dit : "encore un combat !? J'en ai marre !" puisque les combats ne sont pas si fréquents que ça. Passé la deuxième moitié du jeu, un évènement nous permettra de débloquer des coups spéciaux, mais je n'en dirai pas plus, pour ne pas spoiler...

On peut aussi customiser le DAHAK grâce à un système de blocs à positionner dans une grille qui constitue le coeur du robot. Au départ, on aura un simple carré de 5X5 où l'on pourra mettre des blocs de formes diverses et variées qui augmenteront nos capacités (attaque, défense, puissance, vitesse et résurrection). Ainsi, on a un petit puzzle game où il faut esayer de mettre un maximum de formes avec un minimum d'espace alloué, qui peut augmenter selon le nombre de critaux que l'on a récolté un peu partout dans le jeu. Cependant, et c'est un des gros défauts du jeu : il est trop facile pour les combats, et customiser le robot n'arrange absolument rien : avec quelques blocs en plus, on passe en God Mode et on défoncera tout sur son passage sans crever une seule fois. De toute ma partie, je n'ai du perdre au grand maximum 8/10èmes de ma vie et c'était face au boss final (avec un petit peu de customisation quand même) ! De plus, notre vie augmentera avec les niveau que l'on gagne en battant des ennemis, ce qui rend la tâche encore plus facile...

Les jolies colonies de vacances...

Mais le combat n'est pas la seule préoccupation, car il y a vraiment d'autre types d'activités sympathiques à faire, comme :

La pêche ! Comme dans tout bon Action-Rpg qui se respecte, il y a aussi dans Solatorobo une section de pêche ! Cependant, dans ce cas là, les trucs à pêcher sont assez...inhabituels. Je ne spoilerai pas, mais c'est juste marrant de voir ça. Niveau gameplay, c'est assez simple : on paye le type de harpon que l'on veut, on sélectionne la zone et c'est parti ! On jette son harpon sur le pêché et on doit appuyer sur la direction opposée au mouvement de la bête en martelent le bouton A sans trop appuyer au risque de pêter la corde. Et lorsque la bête est trop fatiguée, on aura plus qu'à sortir nos skills de Takahashi Meijin et marteler le bouton A le plus vite possible pour avaler les mètres séparant le bestiau de Red. Arrivé à 0 mètre, on a gagné, et on reçoit une récompense appropriée. C'est tout con et ultra addictif. Le seul problème étant qu'il faut payer pour pêcher, donc au bout d'un moment, ce ne sera plus possible... Pour ceux qui y ont joué, la pêche est extrêmement similaire à Okami, le fait de payer en plus (je peux passer des heures à pêcher dans ce jeu sans m'ennuyer c'est fou !)...

Ensuite viennent les courses, qui sont également le seul mode multi-joueur du titre et le seul mode à lui tout seul dans le menu principal en dehors de l'aventure et du téléchargement des quêtes supplémentaires. Pour résumer les courses, on va dire que c'est un Mario Kart aérien, mais moins barré et avec moins de circuits et de power-ups. Il y a 5 circuits, 6 power-ups, mais une tonne de véhicules différents à débloquer dans le jeu ! Les circuits sont jolis et principalement remplis d'obstcles du type île flottante sur le passage. Le maniement par contre, n'est pas catastrophique, mais demande pas mal de temps d'adaptation avant que l'on puisse vraiment jouer correctement : En gros, on va se bouffer trop souvent les bords du circuit au départ, car il faut tout miser sur les dérapages. Bon, ça reste une petite distraction sympathique qui nous occupera sur les courts trajets ou si l'on veut tuer le temps. On a aussi des bonus d'argent à la fin de chaque course selon divers critères (du genre c'est le mois de votre anniversaire, il fait beau, raison à la con n°12, etc).

Il existe trois autres types de gameplay, mais, et c'est aussi une des particularités de Solatorobo, ils n'apparaissent tous que pour deux missions et sont abandonnés aussi secs. C'est comme si le jeu avait un problème de concentration et qu'il fait un truc 3 secondes, fait "c'est fun ! Oh ! C'est quoi ça ?" et se barre en courant voir ce que c'est (un peu comme moi sur le stand Nintendo à la Japan Expo avec Star Fox : je joue et lorsque je suis arrivé à "Do a Barrel Roll", j'ai fait "c'est bon, j'ai fini le jeu", puis suis passé à Metal Gear, ai fait "C'est MGS 3" puis suis passé après 1 minute de jeu à The Last Story "c'est un jeu", puis ai passé la demi-heure suivante sur Rhythm Heaven... Ah...souvenirs....). Mais je n'en dirai pas non plus plus puisque c'est ultra court, très surprenant (dans le bon sens) et ça se joue bien !

La classe !

Enfin bref, en conclusion, dire que le jeu m'a captivé est un euphémisme : c'est une expérience sur un an que j'ai trouvé très intéressante et qui au final ne m'a vraiment pas déçu. Le jeu m'a duré 18 heures, ce qui est correct, et encore, je ne l'ai pas fini à 100%, sans compter qu'il y a un New Game + et un New Game ++ qui apportent quelques ajouts sympathiques (et une incohérence scénaristique monstrueuse, étant donné que l'on garde absolument tout de notre partie précédente) ainsi que des missions téléchargeables qui arriveront chaque semaine jusqu'à fin Septembre, que je n'ai pas eu le temps de toucher, car elles ne sont accessibles que dans le post-game, et que j'avais commencé mon New Game +...

Niveau rejouabilité, c'est très bon, puisqu'il y a encore des trucs à débloquer dans ledit NG+, mais de mon côté, j'ai fait une overdose et je n'ai plus l'intention d'y toucher avant encore quelques mois (en même temps, suivre l'actualité d'un jeu sur 1 an et le dévorer en même pas 3 jours... y'a un moment où ça sature...). C'est donc un titre que vous vous devez en rien de manquer si vous aimez les jeux d'aventure avec un véritable côté retro et que vous avez une (3)DS en manque de jeux.

Univers : 19/20

Un des univers les plus enchanteurs et développés que j'aie vu cette année. Le soin du détail est assez monstrueux. En plus, on est en France (si elle s'était envolée et séparée) !

Gameplay : 17/20

Malgré une certaine répétitivité du combat et le côté éparpillé, les idées affluent et le fun est très présent ! Faut juste avoir un bouton A qui fonctionne bien !

Musique, Graphisme et sons : 18/20

Un des plus beaux jeux de la DS et avec des musiques qui collent parfaitenent à l'ambiance et qui sont agréables à écouter. Les voix en français confèrent un certain charme.

Durée de vie : 16/20

18 heures pour finir le jeu à 85%, sans compter les deux New Game + et les quêtes téléchargeables, ni la possibilité que l'on veuille le refaire de temps en temps, c'est vraiment très bon.

Note finale : 18/20

Je lui mettrais bien la note ultime (Sloubi 42/20) si ce n'était pas pour ses petits défauts. Comme je l'ai dit en début de test, il est très difficile d'être totalement objectif avec ce jeu. Pour moi, les défauts étaient vraiment mineurs par rapport aux qualités évidentes du titre. Si vous voulez un truc frais, coloré et qui ne soit pas trop prise de tête, ce jeu est LE jeu de l'été à posséder sur DS ! Sinon, passez votre chemin.

En effet, ça fait 10 jours que je n'ai pas posté sur mon blog, et vous savez pourquoi ?

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... Moi non plus ^^'

Alors, deuxième jour deuxième impression... ah ben non, j'y ai pas joué.

Tune in next time for another DS Impression !

Voici un article écrit par un beau Jeudi pluvieux, à une heure où une suite de calculs eut lieu et un résultat effrayant me fit dire "Great Scott !"

Bon ok, c'est un article un peu con, mais je m'ennuyais !

Comme vous le savez tous, à l'approche de Noël, beaucoup de jeux sortent. C'est bien normal, étant donné que les éditeurs vont tout faire afin que leur jeu soit au pied du sapin. Cependant, que se passe-t-il lorsque absolument tout le monde se décide de faire la même chose ? C'est le Gamageddon *tin tin tiiiiinnn !!!* (Copyright Red) !

Ces dernières années, même si c'était toujours le bazar, ça allait, puisque le nombre de jeux restait assez raisonnable. Cette année, non : rien qu'en Novembre, pas moins de 20 gros titres sortent, tous plus sexy les uns que les autres ! C'est ridicule, puisque l'on sait qu'à la fin, tout le monde sera perdant : les gens achèteront les blockbusters ultimes et les autres seront laissés pour compte, le salaire des joueurs n'étant pas infini.

Sauf si vous faites partie de la famille de Picsou bien évidemment !

Alors certes, les joueurs peuvent toujours attendre après les fêtes pour acheter les jeux, mais les éditeurs non :  si un jeu ne s'est pas bien vendu dans les premières semaines, il est considéré comme un échec. Alors voilà la question : pourquoi ne pas faire comme en 2009/2010 ?

En 2009, Call of Duty Modern Warfare 2 est sorti. Sentant la menace que ça allait être, beaucoup d'éditeurs avaient repoussé leurs titres vers le début de l'année 2010 car ils savaient pertinemment qu'ils perdraient à ce petit jeu. Les conséquences étaient en partie positives, puisque l'embouteillage de Noël était amoindri et des jeux se sont carrément mieux vendus que s'ils seraient sortis en Novembre. Ainsi Bayonetta et Bioshock 2 se sont vraiment bien vendus et Darksiders avait réussi à surprendre le public. Cela n'aurait probablement pas été le cas si il était sorti avant Noël.
Cette année, le duel Call of Duty Modern Warfare 3 et Battlefield 3 a lieu. La situation est donc pire qu'il y a deux ans, mais les autres éditeurs ont l'air de s'en tamponner et ont fait : "Bah, pas grave, on sort notre jeu en Novembre quand même !"
Résultat : tous les jeux sortent en Novembre et il n'y a quasimment RIEN en Décembre et encore moins en Janvier. Encore mieux, quand on regarde le détail, on se rend compte que l'un des éditeurs a décidé de se tirer une jolie Bill Balle dans le pied : Nintendo !

Ci-dessus : quelqu'un qui veut VRAIMENT votre argent cette année !

Nintendo a décidé de sortir les gros flingues cette hiver afin de regagner le public des hardcore gamers, qui restent toujours sceptiques quand à l'amour de la compagnie pour ses fans, alors qu'ils avaient déjà commencé le gros oeuvre l'an dernier avec Super Mario Galaxy 2 et Donkey Kong Country Returns. C'est bien, mais cette année, ça en devient ridicule : au moins de Novembre, nous aurons donc : Super Mario 3D Land, Zelda Skyward Sword et Mario et Sonic aux Jeux Olympiques rien que le 18, la semaine suivante Professeur Layton et l'appel du Spectre et Kirby's Adventure Wii et Mario Kart 3DS la semaine suivante (même si c'est en Décembre, donc ça compte pas trop).

Tu vas morfler !

Petite note personnelle ultime : Bon je dois l'avouer de suite : j'ai une légère préférence pour Nintendo. Cela veut dire que rien qu'avec ça, j'ai de quoi être occupé pour la saison entière, mais mon côté fan/consumériste à deux balles/"écrivain" fait que j'aurai envie de tout avoir d'un coup (et aussi de tester tous ces jeux le plus vite possible). Cela signifie que mon porte-monnaie va en prendre un sacré coup (car malheureusement, je paye tous mes jeux et ne reçois pas de copies presse...bon en même temps, je n'en réclame pas vraiment, je n'ai que moi à blâmer pour ça). Petit calcul rapide : si on enlève Mario et Sonic,  j'en aurai pour pas moins de 250 euros. Ouch !
Et ce n'est qu'en comptant le côté Nintendo, puisque chez les autres éditeurs, c'en est pas moins sexy : Rayman Origins pour Ubisoft, Sonic Generations et son Anneau Unique pour Sega, Tales of the Abyss pour Namco, Ultimate Marvel vs Phoenix Wright 3 pour Capcom, Skyrim pour Bethesda... Enfin bref, comme diraient les américains : I'm Screwed !

/Fin de la note personnelle et égo-centrique ultime.

Mais regardons le mois de Décembre : il y a Mario Kart et euh... Star Wars the Old Republic eventuellement... et c'est tout ! Janvier ? Anarchy Reigns et éventuellement SSX. Pour Fevrier, il n'y aura également que Final Fantasy XIII-2 et Binary Domain, enfin bref, vous voyez où je veux en venir : tout en Novembre et rien après, ce qui signifie que les derniers jeux cités auront bien plus de chances de s'en sortir que ceux de Novembre, ce qui est un peu logique, quand on y pense.

Je disais plus haut que les éditeurs pensent que s'il ne s'est pas bien vendu dans les premières semaines, c'est un échec. Et ils ont raison car les joueurs se focalisent très souvent sur les jeux sortant à ce moment-là et passé deux mois, attendront la baisse de prix qui interviendra dans les semaines qui suivent pour se le prendre.
Finalement, je ne dis rien de nouveau qui n'aurait été dit, puisque je parle principalement de la mauvaise organisation du calendrier des sorties de jeux. La solution serait pourtant simple : sortir les jeux tout au long de l'année afin de ne pas obstruer la fin et laisser beaucoup de victimes sur le bas côté. On a, à l'exception de 2010, toujours eu le schéma suivant : un début d'année assez lent, un printemps un peu mouvementé, mais pas trop, un été vraiment plat, mais lorsqu'un bon titre sort, il se vendra vraiment bien (dernier exemple en date : Xenoblade, Deus Ex et Solatorobo, qui malgré tout, a été en rupture de stock !). Septembre/Octobre : ça commence à bouger et en Novembre, c'est le bouchon, pour embrayer sur un Décembre tout aussi fou, quoiqu'un peu plus calme, bis repetita.
Enfin bref, je ne vais plus m'étendre, mais s'il y a une chose que l'on doit tous faire maintenant, c'est se préparer, puisque cette fin d'année va faire très très mal !